A Mayotte, la pluie n'est pas au rendez-vous et les réserves diminuent.
Or, l'alimentation en eau potable est assurée à 80% par les retenues collinaires et le niveau d'eau de ces infrastructures est « préoccupant » alors que « la situation des eaux de captage provenant des eaux souterraines est également alarmante ».
« Depuis 2010, Mayotte connait un déficit en pluviométrie de l’ordre de 30% », indique la préfecture pour expliquer les mesures qui entrent en vigueur afin d'éviter de plus grandes restrictions : « interdire provisoirement les usages de l’eau potable à des fins non sanitaires et non alimentaires ».
Ainsi, le lavage des véhicules en dehors des stations professionnelles, des camions, des engins de chantier, des voiries, des bateaux de plaisance et de pêche, de tous les types de bâtiments sont interdits.
De même, l'arrosage des espaces verts, publics ou privés, des terrains de golfs et de sport sont prohibés ainsi que « l'irrigation par aspersion de 8 heures à 18 heures ».
Pendant ce temps, l'île Maurice est passée en alerte rouge « sécheresse »et applique désormais des mesures dissuasives : le lavage de voitures ou de sols extérieurs de bâtiments est passible d'amende et même de prison !