Après le "pratice", l'initiation s'est poursuivie par une présentation du golf et du parcours de Mayotte.
Le départ du trou n°1
Un autre départ
Un bunker
Le magazine "Vues d'ailleurs" de la compagnie aérienne Corsairfly consacre sa couverture et un reportage de 6 pages sur Mayotte, l'île aux parfums. Le reportage porte sur la culture, l'écotourisme et la beauté des fonds marins.
"Vues d'ailleurs" est diffusé à 35.000 exemplaires dans les 200 agences Nouvelles Frontières et à bord de tous les avions de Corsairfly.
Ce sont des dizaines de milliers de lecteurs qui découvriront Mayotte au travers de ce reportage aux photos exceptionnelles.
C'est une belle opportunité pour Mayotte puisque le magazine sera lu par de nombreux voyageurs, habitués des voyages longs courriers.
Le 16ème festival de l'image sous-marine de Mayotte s'est terminé dimanche soir,il a duré une semaine . Au total, c'est un choix de 20 films internationaux qui sont proposés cette année, sans compter les productions locales qui ont été diffusées en première partie des programmes.
Les 20 films, en provenance des quatre coins du monde, ont été projetés plusieurs fois durant le festival. 7 lieux de projection ont été aménagés afin de permettre à un large public de pouvoir s'en mettre plein les yeux grâce notamment aux projections gratuites.
Il est à noter que "Les remparts d'Atlantis", 1er prix du festival précédent, a remporté le prix insolite au Festival mondial de l'image sous-marine 2009 à Marseille. Un joli palmarès qui a permis de faire remarquer l'originalité et le talent des porteurs du projet.
En parallèle de la catégorie film original, il existe également les concours de photographie et de musique.
Nous jouons au golf !
Je rigole... Nous sommes juste allés faire une initiation !
Une chose est quand même marquante : cela fait plus d'une année que nous voulions faire une initiation à Epinal mais que nous n'en avons jamais fait par manque de temps. Mais ici, à peine l'idée arrive, tout de suite elle se concrétise : on prend plus le temps de vivre !
Le golf de Mayotte se situe au centre de Grande Terre, dans les hauteurs.
Ce 9/18 départs (sans oublier le 19e trous), au milieu de 8 hectares plantés d'Ylang est un endroit sublime pour les narines.
Il s'appelle le "Golf des Ylangs", du nom de la fleur utilisée pour faire des parfums et des huiles. Elle sent très très bon ! Pourtant je ne suis pas trop parfum... Elle est dessinée ici sur la balle de golf.
Ce golf propose chaque samedi matin une initiation. Les compétitions sont tous les 15 jours.
A cet endroit de Mayotte, il doit pleuvoir encore plus que dans les Vosges ! On voit toujours des nuages gris au dessus du centre de Grande Terre. Du coup, il y a énormément de champs avec des récoltes prolifiques grâce à ce climat propice.
Bien que nous rentrons petit à petit dans l'hiver austral (sec et frais), on a eu droit à la pluie.
Du coup, on a commencé par le "Practice" (ci-dessus) : abrités, on s'entraîne à taper dans la balle avec un "Fer 7".
Eh bien, ce n'est pas facile !
Des marquages indiquent la distance parcourue.
On continue le tour des fruits de Mayotte.
La grenade.
Noms communs : grenade, pomme grenade.
Nom scientifique : Punica granatum.
Famille : punicacées.
Sa saveur aigre-douce est un véritable petit bonheur pour les papilles gustatives.
Les enfants adorent croquer ses graines pulpeuses, qui éclatent délicieusement sous la dent.
Elle a un fort pouvoir antioxydant, particulièrement dans son jus.
La consommation de jus de grenade pourrait retarder le développement de cellules cancéreuses.
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Ouille, ouille, ouille, le temps se brouille sur Petite Terre ! On est mieux ici en Grande Terre !
Quoique...
15 minutes plus tard, c'est pour nous !
Un temps de saison.
Cela fait du bien : ça nous rafraîchit !
Et puis le soleil revient vite ! Et il cogne fort après une averse !
Les roussettes (vous en verrez au moins 4 si vous regardez bien) se sont données rendez-vous dans cet arbre.
Sur le chemin un sculpteur travaille inlassablement tous les jours.
Il est possible de lui prendre commande en montant et récupérer sa commande en redescendant.
Le site de la Maison du Gouverneur a fait l'objet de 3 articles en novembre 2009.
Rappel :
La Maison du Gouverneur est une maison qui surplombe Mamoudzou avec une très belle vue sur Petite Terre.
En 2 H de marche depuis Mamoudzou, on la rejoint. Il y a une ballade de 1H30 à faire en haut dans la brousse avec une végétation très dense et de nombreuses espèces endémiques.
Nous y étions allés pendant l'hiver austral.
Voici de nouvelles photos prises pendant l'été austral (avec une végétation plus fournie et une météo de saison...) :
Un "bout" de Petite Terre
Un îlot
La terre rouge
Petite Terre derrière la végétation...
Panoramique
Un épisode de 26 minutes à la découverte de la destination « Mayotte » sera diffusé ce soir lundi 31 mai à 20H05 (heure de métropole) sur la chaîne Voyage.
| Il devrait montrer un autre visage de Mayotte que celui lié à l’immigration. « Nous avons voulu faire une promotion des diverses activités proposée dans l’île. Le couple habituel de la série « Amis d’en France » Roxanne et Renaud fait découvrir les beautés du lagon, la diversité de la faune et de la flore terrestres, le patrimoine historique, la richesse de la culture locale. Débordant d’idées et d’énergie, ils partagent les bonnes adresses, les conseils et activités locales avec humour et légèreté et donnent envie de partir à leurs côtés, découvrir cette destination hors du commun… ». Ils se rendent également au marché de Mamoudzou, pratiquent l’ULM avec de magnifiques vues aériennes, le kayak dans la mangrove. « Nous découvrons aussi le séchage du sel de Bandrélé et le lagon ». Il y aura également une partie culinaire avec la confection d’un poisson coco au gîte Anantsika à Poroani. |
Un colloque sur le plurilinguisme s'est tenu pendant environ une semaine à Mayotte.
L'échec scolaire était en toile de fond de ce colloque.
Une des solutions proposées pour Mayotte est un enseignement avec un bilinguisme, français-shimaoré, à l’école.
Morceaux choisis :
- « Le problème vient de l’enseignement du français dont les méthodes sont calquées sur celles en usage en métropole alors que nous avons affaire à une population différente », « il faut pour ne pas dégoûter les jeunes mahorais de la scolarité, réinsérer les langues locales dans le système éducatif, car ce sont ces langues qu’ils utilisent dans leur quotidien à la maison. Sans quoi, le français ne sera jamais une langue de communication » [Madi Haladi, attaché territorial au Conseil général]
- « toutes les langues, arabe, latin ou grec, sont arrivées par la colonisation : une langue sans armée ne peut pas s’imposer », « La maîtrise du français ne doit pas faire table rase des langues mahoraises qui sont des éléments constitutifs de la personnalité des citoyens mahorais » [Foued Laroussi, professeur à l’Université de Rouen et organisateur de ce Colloque]
- « La situation n’est pas différente des autres pays du monde où la langue parlée à la maison n’est pas celle enseignée à l’école », « or le discours étatique et institutionnel est sourd à ce qui est prouvé par les recherches effectuées dans les autres pays où le multiculturalisme existe » [Marie-Claude Penloup, Université de Rouen]
