Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:09

 

La plupart de ces espèces, observées à quelques mètres sous la surface, égayent les paysages d’apparence inanimée des récifs de corail. On peut y croiser des espèces remarquables menacées d’extinction à l’échelle internationale, tels le célèbre labre Napoléon, l’étrange poisson-perroquet à bosse avec sa tête démesurée et son bec impressionnant, ou encore l’imposant mérou-loche géante qui peut atteindre plus de 200kg !

 

 

poisson perroquet                      mérou-loche

    

Partager cet article
Repost0
6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 06:58

Avec plus de 310 espèces connues, les coraux contribuent  à l’édification des récifs.

De formes variées et spectaculaires, ils arborent une grande variété de couleurs vives grâce à leur association avec de petites algues symbiotiques. Tels des oasis de vie au milieu du désert océanique, ces animaux fournissent abris, nourriture et zones de développement à bien d’autres invertébrés marins : éponges, hydraires, étoiles de mer, coquillages, nudibranches… L’observation de ces fascinants animaux, accessibles depuis les plages de l’île, peut également se dérouler plus loin dans le lagon, près des îlots et sur le récif barrière.

 

étoiles de mer:

                               

 

                               nudibranches:

                                                          

 

         

hydraires:

                     

Partager cet article
Repost0
5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 06:44

Une nouvelle réunion de la cellule de veille des ressources en eau potable s’est tenue.


Malgré les pluies de février, la situation ne présente aucune amélioration considérable quant aux ressources en eau potable de l’île. En effet, les niveaux de remplissage des retenues collinaires restent insuffisants.


A ce titre la cellule informe que l'arrêté préfectoral sur la limitation de l'usage de l'eau reste en vigueur et souhaite rappeler à la population de l’île la nécessité d'un usage raisonné des ressources en eau potable.


Depuis le 18 janvier dernier, des interdictions d'utilisation de l'eau potable du réseau ont été mises en place afin que l'eau soit prioritairement réservée à son usage d'origine : l'alimentation.

 

Ainsi, le lavage des véhicules en dehors des stations professionnelles, des camions, des engins de chantier, des voiries, des bateaux de plaisance et de pêche, de tous les types de bâtiments sont interdits.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 17:24

(Pour 4 personnes)

 

Ingrédients :

·         500g de patates douces

·         500g de courgettes

·         50g de raisons secs

·         3 oignons

·         3 cuillères à soupe d’huile d’olive

·         1 bol de thé noir ou légèrement parfumé

·         1 cuillère à café de cannelle

·         ½ cuillère à café de coriandre

·         1 pincée de piment doux

·         Sel, poivre

Préparation :

Mettre les raisins secs à gonfler dans le bol de thé. Mettre l’huile d’olive à chauffer dans le fond d’une cocotte. Y ajouter les oignons préalablement épluchés et hachés. Les faire fondre à feu doux pendant 15 mn. Préchauffer le four thermostat 5.

Pendant ce temps laver les courgettes et patates douces, les éplucher et les couper grossièrement. Lorsque les oignons ont une couleur caramel, mélanger courgettes, patates douces et raisins secs.

Assaisonner avec les épices selon votre gout. Transférer dans un plat à tajine, enfourner et laisser cuire pendant 1h30. Servir chaud accompagné de graine de couscous.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 17:22

A Mayotte, tout évolue très (trop ?) vite !

 

Il y a encore quelques années, il n'y avait que peu de routes, des maisons en structure traditionnelle, pas de grandes surfaces,...

 

Désormais, le nombre de voitures explose (avec son lot de bouchons...), tout le monde a un téléphone portable, une télévision,...

Nous avons vécu l'arrivée de la TNT en novembre 2010.

 

Nous allons vivre l'arrivée de l'internet haut débit en février 2012 normalement.

 

C'est une nouvelle évolution qui vient d'être annoncée : Air Austral ouvre une ligne directe aller-retour Mayotte-Métropole le 30 octobre 2011.

Cela ne se faisait pas pour l'instant (Corsairfly fait l'aller Paris-Mayotte en direct mais le retour avec escale).

 

Ce vol direct Mayotte-Métropole est attendu depuis des années. Tout le monde attendait aussi logiquement une baisse des prix avec 2000 kms de moins à parcourir par rapport à la Réunion...

 

Or, aucune baisse de prix ne se profile !

 

La cause avancée serait le pris plus élevé du kérozène à Mayotte par rapport à la Réunion...

Mais le représentant d'Air Austral s'engage à appliquer une « réduction de 100 euros dès que le prix du kérozène baissera », renvoyant la balle dans le camp de Total, qui fournit le carburant, et des autorités locales qui peuvent influer sur ce prix.


Bon, ne faisons pas la fine bouche : les vols ne dureront plus que 8H au lieu de 14H !

En basse saison, le Boeing 777-200 LR d'Air Austral effectuera trois rotations par semaine.

En haute saison, un vol supplémentaire sera mis en place.


Les nouveaux Boeing ont une capacité de 316 passagers en classe loisir et permettront d'emmener 15 tonnes de fret. Ils seront capables de décoller et d'atterrir à Mayotte en pleine charge, ce qui était le problème jusqu'à aujourd'hui. Corsairfly fait déjà du ''semi-direct'' : les appareils arrivent à Mayotte avec des réservoirs en grande partie vides alors que le décollage avec les réservoirs pleins n'est pas possible. Il faut alors faire une escale, à Madagascar, par exemple, qui dispose d'une piste suffisamment longue pour des décollages à pleine charge.


 

DSC01726-1


Partager cet article
Repost0
1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 17:20

Sur ce thème, M. Claude BELOT vient de rendre un rapport d’information, fait au nom de la Délégation aux collectivités territoriales.

 

Voici ce qu’il en ressort :


De la gestion de l'eau à la sécurité des bâtiments, des transports aux équipements sportifs, de la voirie à la restauration scolaire, la quasi-totalité des domaines d'intervention des collectivités territoriales sont aujourd'hui impactés par l'inflation normative.


Dans une société inquiète, voire angoissée, à la recherche du « zéro risque absolu », la norme a vite colonisé tous les secteurs de la sphère publique. Pour chaque question, pour chaque éventualité, pour chaque doute, la réponse est la même : légiférer ou règlementer. L'obligation ou l'interdiction, selon les cas, surgit, tel un réflexe conditionné ; elle s'impose dans son uniformité, sa rigidité et parfois son absurdité au responsable local, où qu'il soit et quelles que soient les circonstances locales.


La norme s'impose aussi dans ses excès à un citoyen qu'elle est pourtant censée servir et protéger.

 

Au-delà de leurs effets (souvent astronomiques) sur le contribuable local, ce sont les organes vitaux de la démocratie que frappent les quelque 400 000 prescriptions techniques aujourd'hui applicables aux collectivités territoriales : le droit, ravagé dans sa crédibilité et son autorité ; la sécurité juridique, victime directe d'une frénésie textuelle devenue chronique ; et, surtout, l'élu local, fonctionnarisé, parfois infantilisé.


Sans tomber dans une « normophobie » qui serait tout aussi vide de sens que l'idolâtrie de la règle, la Délégation du Sénat aux collectivités territoriales et à la décentralisation a estimé qu'il était grand temps de recentrer la norme sur sa raison d'être : le service d'intérêts publics. Sous la plume de son président, Claude BELOT, elle émet une vingtaine de propositions pour en finir avec une nouvelle forme de jacobinisme : le centralisme normatif, qui transforme l'élu en administrateur, substitue l'expertise technique à la légitimité des urnes et change la gestion par l'action en gestion par l'intendance.

 

 

Pourvu qu'on ne tombe jamais dans ce "tout normatif", associé irrémédiablement à une bonne dose d'angoisse, à Mayotte !

Partager cet article
Repost0
28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 17:16

Il y a un seul cinéma à Mayotte, situé à Mamoudzou.

Il n'y a pas à rougir : la salle est très bien !

 

Il est géré par le Conseil Général.

 

Depuis que nous sommes à Mayotte, il est fermé 1 mois puis ouvre 1 mois puis ferme 2 mois...

Les raisons seraient à chaque fois différentes : pas de bandes-films reçues, salle plus aux normes de sécurité, climatisation en panne, manque de personnel pour l'ouvrir,...

 

Un changement de fournisseur, désormais parisien, et l’arrivée de films plus récents, proposés un mois seulement après leur sortie nationale (par exemple : Harry Potter 7 projeté en janvier dernier), laissaient penser à une ouverture désormais stabilisée...

 

Malheureusement, depuis 15 jours, le cinéma de Mamoudzou est bien ouvert mais ne propose aucun film. Pourtant les films sont bien arrivés à Mayotte mais restent bloqués par le transitaire qui réclame le paiement de ses nombreuses factures auprès du Conseil général !

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 07:24

L'année 2011 est l'Année internationale des forêts.

 

Un concours de beauté est lancé en France : il faut envoyer une photo de son arbre préféré.

 

"Une jeune pousse de l'essence gagnante sera plantée dans le jardin de l'Elysée".

 

"L'arbre de l'année" sera désigné en novembre sur des critères esthétiques, mais aussi en fonction de son histoire et de son importance - culturelle, affective, sociale, symbolique - pour les personnes qui le présenteront.


Tout le monde peut participer (particulier, classe, commune, entreprise, association,...) à ce concours de beauté organisé par le magazine Terre sauvage et l'Office national des forêts (ONF) avec le soutien du ministère de l'Ecologie.

 

Les candidats sont invités à décrire leur arbre (circonférence du tronc, hauteur, âge, couleurs, etc.), préciser les espèces animales ou végétales qu'il abrite ainsi que raconter leurs liens avec cet arbre. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 25 juillet sur le site www.arbredelannee.com.


Un jury désignera fin août un arbre de l'année par région (26 régions, Métropole et Outremer) puis désignera en novembre le lauréat national. Le public participera au choix par un vote par internet, précise le ministère. Une exposition de photos des 26 arbres nominés pour le choix final sera par ailleurs organisée en fin d'année sur les grilles de l'Unesco, à Paris.

 

 

100526P3895.JPG

Qui pourra rivaliser avec nos baobabs de Mayotte?

Partager cet article
Repost0
25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 07:23

Dans le cadre de l'Année des Outremers, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du développement durable, des transports et du logement et Marie-Luce Penchard, ministre chargée de l'Outremer, ont ouvert une conférence "Quel avenir pour les récifs coralliens ?".

 

Cette conférence doit donner la feuille de route de la France en matière de préservation des récifs coralliens pour les années à venir.

 

Voici quelques éléments qui ont été apportés :

- "la France, en raison de son histoire et de sa situation géographique, assume une responsabilité particulière vis-à-vis du reste du monde. Elle gère 10% des récifs coralliens de la planète (4ème rang) et 20% des atolls [île corallienne basse des océans tropicaux] de la planète, répartis au sein des 8 collectivités d’Outremer tropicales dans les trois océans.

Les récifs coralliens constituent un emblème de la biodiversité de par leur variété et leur importance dans le fonctionnement écologique global, mais ils sont également indispensables à la protection du trait de côte et au développement économique des territoires insulaires (pêche, tourisme…)".

- "les études réalisées en Martinique et en Nouvelle-Calédonie concluent, par exemple, que la valeur des services rendus par les récifs coralliens est de l’ordre de 200 à 300 millions d’euros par an. Or, on estime que les récifs ont perdu 20% de leur superficie à cause de l’activité humaine, notamment dans les zones littorales très urbanisées. La hausse des températures et l’acidification des océans liés au changement climatique concourent également à la disparition progressive des récifs".

- "Au niveau national, le Grenelle de la mer a confirmé l’engagement résolu de la France pour la protection des récifs, par la création d’aires marines protégées (avec le parc naturel marin de Mayotte), l’instauration d’une trame bleue marine pour la gestion intégrée du littoral ou le renforcement des moyens d’observation outremer"

 

Il faut savoir qu'un kilomètre carré de récifs coralliens contient plus d’espèces que n'en compte tout le littoral européen ! 

Partager cet article
Repost0
23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 07:21

Sail Explorer est un tour opérateur spécialisé en séjours sportifs et aventures dans les plus beaux archipels du monde : Seychelles, Martinique, Guadeloupe…

 

Il propose notamment des safaris en kayaks de mer, des croisières cabines sur catamarans géants et des circuits de multi-activités pour solos, duos, groupes d'amis ou familles.

 

Probablement curieux de la départementalisation de Mayotte, Sail Explorer vient d’intégrer la destination Mayotte dans son catalogue de safari, en y installant sa 23ème base nautique.

 

La première excursion est prévue le 20 mai. Au programme, « des safaris Hobie Cat et kayak dans le plus grand lagon protégé de l'Océan Indien » dixit la brochure, des circuits famille et adulte de multi-activités et d'autres nouveautés.

 

Au menu :

- catamaran

- kayak

- cascade de Soulou

- Mont Choungui

- observation de la ponte des tortues

- observation de baleines et dauphins

- îlots

...

 

Pas d'l’hôtel : camp lodge (tentes de safaris, mobilier de safari avec accès douches et toilettes) ou bivouac sauvage (tentes igloo).

Pour la restauration, elle sera à base de produits locaux (cuisine indienne, africaine), avec de nombreux barbecues de poissons sur la plage.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Aurore LEMARCHAND
  • Contact

Recherche

Archives

Liens