Cette semaine, va avoir lieu une journée de présentation des études scientifiques réalisées dans le milieu marin de Mayotte, et une campagne de sensibilisation sur les tortues marines et les dugongs.
D'ici la fin de l'année, deux spots seront diffusés sur Télé et Radio Mayotte et des dépliants seront distribués sur la problématique des captures accidentelles dans les filets de pêche de ces animaux rares et protégés.
Les associations villageoises seront également mobilisées pour organiser début 2010 un spectacle sur le thème de la conservation des dugongs et tortues, avec l'aide technique du service environnement du CG. Enfin, l'association des Naturalistes organise un concours dans les établissements scolaires sur la création de contes et légendes sur ces deux animaux, ainsi que la réalisation d'une affiche de sensibilisation contre le braconnage.
La majorité des études sur le milieu marin de Mayotte sont disponibles à cette adresse : www.ifrecor.org.
L'ananas devient peu à peu une culture qui compte à Mayotte. |
L'ananas est une plante tropicale qui meurt si elle est exposée à une température inférieure à 10 °C (c'est pour cette raison qu'on ne doit pas conserver le fruit au réfrigérateur). Elle requiert un sol bien drainé, riche et acide. L'ananas n'apprécie pas du tout l'eau stagnante, d'où l'importance du drainage.
Un ananas nécessite 14 à 20 mois pour pousser de la plantation à la récolte (6 à 8 mois pour la phase végétative et 5 à 6 mois du forçage à la récolte). Le même plant fructifie généralement deux voire trois fois, une première fois au bout de 20 mois et une seconde fois au bout de 15 mois.
A Mayotte, il existe plusieurs plantations d'ananas, notamment à Dembéni et en Petite Terre, autour du Lac Dziani. Il s'agit de petites exploitations tout à fait artisanales. La plante poussant au ras du sol, il est fréquent qu'elle côtoie d'autres plantations, comme les orangers.
S'accommodant d'à peu près tous les sols pourvu qu'il soit meuble et bien irrigué, le cocotier est omniprésent à Mayotte.
Dans le cocotier, tout est bon. Les feuilles sont (étaient!) utilisées pour la fabrication des cases, soit tressée (m'sévé) soit simplement posées pour faire les toits, bien qu'on leur préfère les feuilles de raphia. Le bois est utilisé pour la fabrication de meubles ou d'ojets usuels. Il est cependant très peu solide et donc peu durable. En revanche, il s'agit d'un bois tendre et relativement facile à travailler.
De la noix de coco, on tire le lait, la pulpe est très utilisée en cuisine. La fibre des coques est utilisée pour la fabrication de ficelle.
Le cocotier est utilisé également pour la fabrication d'une sorte de vin de palme, le tchembo. A éviter pour un estomac occidental non habitué, à moins d'aimer les émotions fortes. Cette même mixture (sève de cocotier fermentée) sert également à soigner les maux de ventre. Il paraît qu'au bout de six mois, le tchembo perd son goût nauséeux.
Les botanistes français placent cet arbre précieux dans le genre des jaquiers (artocarpi), arbres de la famille des figuiers, dont les feuilles sont simples, entières ou découpées, et les fleurs très petites, incomplètes, car les fleurs mâles n'ont point de corolles, et les autres manquent de calice. Toutes se développent sur le même arbre, vers l'extrémité des rameaux. Les espèces de ce genre, peu nombreuses, sont remarquables soit par leur organisation, soit par leurs propriétés.
En frites, en purée, en tranches ou tout simplement grillé au feu de bois, le fruit à pain est un élément primordial de l'alimentation à Mayotte
Origine : Malaisie, Pacifique Sud. Compte tenu de sa propagation utilitaire, son origine exacte est mal connue. Le Capitaine William Bligh était convaincu que l'arbre à pain, si apprécié à Tahiti, serait d'un bon apport culinaire pour les esclaves en Amérique. En 1797, il décide d'importer 1000 plants, à bord du Bounty. L'équipage se plaint que l'essentiel de l'eau disponible à bord du bateau est destiné aux plants d'arbre à pain. Cela contribue à la mutinerie du Bounty. Le Capitaine, abandonné sur une embarcation survit et peut renouveler le transport de plants d'arbre à pain, en 1792.
Taille maximale : 12 m.
Utilisations : son fruit, cuit, est un peu sucré. Sec, on en fait des biscuits. De son écorce, on tirait des lanières à tresser des vêtements. Son bois, léger et tendre, sert à fabriquer des meubles et des canoës. La sève est efficace pour l'imperméabilisation.
Le jacquier, ou jaquier, Artocarpus heterophyllus est un arbre de la famille des Moraceae, originaire d’Inde et du Bangladesh, cultivé et introduit dans la plupart des régions tropicales en particulier pour ses fruits comestibles. C’est une espèce proche de l’arbre à pain Artocarpus altilis avec lequel il ne doit pas être confondu.
Pendu le long du tronc, le jaque est un fruit intriguant : il pèse plusieurs kilos et a un goût très prononcé. A Mayotte, on trouve des jaquiers le long des chemins, dans les villages, un peu partout...
Chaque année, durant l’hiver austral (de juillet à octobre), les baleines à bosse (Mégaptèra novaeangliae) entreprennent une migration depuis les eaux de l’Antarctique pour venir se reproduire dans les eaux chaudes des tropiques, comme dans le sud-ouest de l’océan Indien. En Antarctique, là ou les eaux sont très riches en nourriture, elles se sont gavées pendant plusieurs mois pour préparer cette migration d’environ 5000km.
Leur alimentation est alors essentiellement composée de petits poissons et de Krill (crevette). Dès qu’elles commenceront leur périple vers les tropiques, elles jeuneront durant presque 6 mois ! Elles se consacreront pendant uniquement à la reproduction.
Elles viennent dans ces eaux chaudes pour éviter aux nouveau-nés un choc thermique trop important lors de la naissance !
Les adultes mesurent entre 11 et 17 mètres (les femelles sont plus grandes d’environ 1,5mètre). Les adultes pèsent entre 35 et 40 t. Les nouveau-nés mesurent un peu plus de 4 mètres pour un poids allant de 700 à 1000kg.
Pour approcher ce mammifère marin, il y a une charte à respecter : ne pas s'approcher trop près (en bateau, rester à au moins 100 mètres des animaux et éteindre les moteurs) ni courser les baleines, afin de respecter au possible leur tranquilité.
Toutes les photos qui suivent on été prises samedi par nos appareils photos !
On aperçoit les baleines de loin grâce à leurs sauts spectaculaires hors de l'eau : 25 tonnes qui bondit dans les airs et retombent dans l'eau... c'est impressionnant!
Les femelles mettront bas les jeunes conçus l’année précédente et entameront un des rituels de séduction. Les males chanteront pour séduire les femelles des jours durant, les sauts et autres manifestations de surface sont des démonstrations (que l’on à pu observer durant le safari baleine).
Nous avons entendu leur chant !
Elles sont passées parfois très près de nous ! Une baleine et un baleineau ici.